Histoire de la kinésiologie

La kinésiologie est reconnue par l'OMS comme médecine douce, elle n'a pas vocation à donner un diagnostic médical.

Il s’agit d’une technique en voie de reconnaissance par l’état, répertoriée dans la catégorie “développement personnel et bien-être de la personne”.

 

En 1964, Georges Goodheart, chiropracteur dans le Michigan, pose les fondements en démontrant l'existence d'un dialogue avec le corps grâce au test musculaire. Il  découvre que lorsqu’un muscle est isolé et testé séparément, il peut révéler des informations sur la santé et le bien être général du patient. En utilisant le test musculaire, il fait le lien entre la faiblesse musculaire et certaines maladies. Il s’intéresse alors à des médecines ancestrales comme l’acupuncture et son système de méridiens et de flux d’énergie à travers le corps.  

Dans les années 1970, le Dr John Thie, un autre chiropracteur américain, établit la relation entre les muscles, les méridiens d’acupuncture et les points réflexes vasculaires et lymphatiques. Il développe une méthode d’harmonisation et de prévention destinée au mieux-être: le Touch for Health ©. Au moyen de tests musculaires manuels, cette méthode nous permet de découvrir les endroits de blocage de l’énergie vitale et la façon de rétablir la situation.

Dans les années 1980 plusieurs branches de la kinésiologie se développent. Les origines du stress étant multiples, de nouvelles méthodes ont vu le jour notamment au travers de la kinésiologie dite émotionnelle ( Three in One Concept © des Dr Gordon Stokes, Candace Callaway et Daniel Whiteside) ou la kinésiologie éducative (l’Edu-Kinésiologie © Dr. Paul Dennison).

En France, la pratique de la kinésiologie est enseignée depuis 1984, elle nécessite une formation de 600h minimum clôturée par un examen théorique et pratique ainsi que l’application d’un code de déontologie rigoureux.